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Ces élections régionales et aux collectivités territoriales qui devaient être un boulevard pour les pleins de certitudes, se révèlent un cauchemar pour eux.

 

Personne n'aurait parié sur un Ary Chalus arrivant en tête en Guadeloupe tant la forteresse Victorin Lurel paraissait imprenable. En Martinique aussi, tout semblait déjà écrit pour Serge Letchimy. Le rapprochement signé entre le MIM et les Républicains en Martinique, même si les probabilités étaient fortes, était repoussé d'un revers de manche par les tenants des clefs.

 

Cependant, à y regarder, cette alliance était en effet plus qu'objective : aussi bien Alfred Marie-Jeanne que Yan Monplaisir, tête de liste respectivement du Gran Semblé et de Ba Pay a en chans', savaient que ces élections sont leur dernier tour de piste. Le premier parce que le temps l'accompagne amicalement mais fermement vers une fin inéluctable comme nous tous ; le second, en entrepreneur convaincu, sait, intimement, qu'après ses multiples essais infructueux, celui là est émotionnellement le dernier supportable.

 

Un tel état d'esprit débarrasse d'oripeaux, libère des postures, allège les âmes, rend fluide les mouvements et élargit le sourire !

 

Le camps d'en face l'a bien compris, d'où ces réactions brouillonnes qui fleurent la panique, la peur, voire le désespoir.

 

Quel que soit l'issue du vote dimanche prochain, la Martinique a gagné de ce coup de semonce : il montre que, comme ailleurs, tout est toujours possible. En quelques heures, la Martinique semble comme sortie de sa torpeur politique qui rejaillit sur tout. Quelle prenne goût à ce retour d'énergie, quelle retrouve sa vitalité, sa capacité à s'inventer, à s'imaginer.

 

A la condition qu'après tout cela, qu'elle ne redonne de chèque en blanc à personne !

Francette ROSAMONT soutien via site interentreprises.com

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